Un espace de réflexion sur l'intimité vous est proposé par six finissants de l'École des arts visuels et médiatiques de l'UQAM. À travers leurs démarches foisonnantes, les artistes tentent d'extraire l'intimité de son milieu intérieur afin de le projeter à l'extérieur.
Le corps devient véhicule de l'érotisme, du performatif, de la trace ou du deuil. Les artistes cherchent à saisir, délimiter et cartographier l'intime, l'intérieur. Alice Collombon trace avec le dessin et l'écriture l'expérience spatio-temporelle de son corps en mouvement dans l'environnement, tel un sismographe. Kristofer Dompierre pousse le portrait à ses limites en peinture, ainsi que celles de son propre corps. Son œuvre éprouve la sourde violence du deuil. En installation, pour Sarai Guerra Cruz, cartographier l'intérieur, c'est inévitablement planter des indices subtils sur l'expérience du deuil au quotidien. Le crayon-feutre de Seonjeong Kim explore le doodle de l'inconscient et la fascination pour le trait, dans une ligne narrative aléatoire qui se déploie en traçant les contours de l'émotion. En peinture, Laurence Malette donne à voir des mises en scène du quotidien comme des instantanés, et nous montre le paradoxe dissimulé sous l'ordinaire. Pour Jonathan Sardelis, une nouvelle intimité surgit de corps multiples arrachés de leur identité, unis par la peinture sous forme d'anges messagers. La galerie POPOP, un nouvel espace locatif à l’édifice Belgo, permet de réunir et de faire rayonner le travail prometteur des artistes de la relève. |
REMERCIEMENTS
École des arts visuels et médiatiques, UQAM Aféa AEMAV Gisèle Trudel |